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  • Photo du rédacteurYann Morin

Un rapport de l’OPIIEC de juin 2019 nous éclaire sur le nécessaire engagement RSE des cabinets de conseil en cohérence avec leurs entreprises clientes. Le rapport suggère une forte implication et communication des cabinets de conseil autour de leurs propres engagements RSE.


La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) concerne à double-titre les cabinets de conseil :

  • D'une part, en tant qu’entreprises employant 148 000 personnes au sein de 21 000 cabinets.

  • D’autre part, en tant que conseils accompagnant les dirigeants d’entreprises notamment dans leurs plans de transformations économique, sociale, sociétale et environnementale.


L’analyse des enjeux des cabinets de conseil, à la lumière de la norme 26 000 applicable en RSE, fait apparaître 6 grands domaines d’actions :

  • la gouvernance de l’Entreprise,

  • Les actions liées aux ressources humaines,

  • Les questions liées aux clients,

  • L’intégration de pratiques vertueuses dans les prestations de conseil,

  • La défense de l'environnement,

  • L’engagement sociétal du cabinet et de ses clients dans les territoires.



L’étude montre un alignement général des enjeux RSE des conseils et des entreprises clientes avec quelques particularités :

  • Les cabinets de conseils sont constitués majoritairement de petites entreprises. Les cultures RSE sont généralement plus actives dans les grandes entreprises.

  • Les enjeux d’éthique et de déontologie, de RH et Clients sont mis en avant par les cabinets et les entreprises clients avec la même priorité. Ces clients mettent néanmoins davantage l’accent sur l’intégration de la RSE dans la stratégie Métier, ainsi que la contribution au développement économique des territoires.

  • Les cabinets de conseil sont peu nombreux à intégrer la RSE dans leur catalogue de prestations. Les entreprises clientes attendent pourtant des conseils innovants de leur part.


Autre paradoxe, les clients disent être sensibles aux arguments RSE des cabinets. En revanche, l’argument RSE pèse peu sur leur politique d’achat de conseil.


Les cabinets de conseils interrogés considèrent bénéfique de s'engager dans une démarche RSE pour développer leur attractivité et l'implication de leurs collaborateurs. Ces démarches apportent selon eux de la valeur ajoutée à leurs prestations de conseil.


En revanche, 44% des clients n’expriment pas d’attentes sur ces sujets et 39% manquent de temps et de moyens à y consacrer !


Alors quelles pistes s'ouvrent aux cabinets de conseil pour accompagner les stratégies RSE de leurs clients ?


L’enquête identifie trois axes de progrès pour les cabinets de conseil vis à vis de la RSE :

  • Elaborer leur référentiel RSE et faire preuve d’exemplarité dans leurs propres organisations,

  • Favoriser l’implication des cabinets en faisant reconnaître leurs bonnes pratiques RSE.

  • Agir auprès des clients en rendant plus visibles les savoir-faire RSE des cabinets engagés.


C’est dans cette logique que le cabinet Arestguen a décidé d’adhérer à la Chambre Professionnelle du Conseil. Celle-ci s’est engagée dans une démarche audacieuse et porteuse d’avenir de certification (AFNOR) des activités de ses membres.


Au sein de la délégation CPC Breizh Conseil en Bretagne, à l’instar d’autres Régions, un “Groupe expert RSE” s’est constitué pour porter haut cette ambition d’exemplarité et de valeur ajoutée de la dynamique RSE auprès des entreprises du territoire.


  • Photo du rédacteurYann Morin

Le gouvernement vient de présenter ce 23 février sa feuille de route Numérique Environnement. Elle s’appuie sur le triptyque a) connaître pour agir, b) soutenir un numérique plus sobre, c) innover :-)



Serait-ce les prémices d'un mouvement de fond ou d’un coup d'épée dans l'eau. Les entreprises s’engageront-elles ou seules les organisations publiques, contraintes ou convaincues, bougeront ?


Nous lisons (Rapport Shift Project/Cigref, GreenIT, AGIT, INR, ...) que d'un côté le numérique représente 10 % de la consommation d'électricité mondiale et 4 % de l’émission de gaz à effet de serre. Et que ce mouvement augmente de 8 % par an.


D'autres, cherchant peut-être à cibler les poches de valeurs plus immédiates, relativisent l'impact du numérique alors que finalement 90 % des causes et des enjeux se trouvent ailleurs (climat, industries, biodiversité, énergies, …)


Alors, quelle stratégie poursuit le gouvernement de la France en mettant particulièrement l’accent sur une des 149 demandes de la convention citoyenne de 2019 ?


La question qui me vient est : devons-nous surfer, comme beaucoup, sur le mascaret de la protection de la planète tous azimuts où avons-nous intérêt à cibler la vague naissante du numérique responsable ?

En passant je note que les précurseurs comme www.greenit.fr , HOP, The Shift Project ont aperçu cette vague bien avant d'autres.


Durant 15 années à la direction des Systèmes d’Information de grands groupes industriels, ma contribution à la sobriété numérique ne fut pas celle d’un précurseur :-), même si mes équipes furent actives et volontaires sur l'éco-responsabilité de nos milliers d’utilisateurs.


Je pense que le gouvernement a raison d'orienter sa politique l'investissement sur le domaine des greentech dans lequel les talents français ont encore une carte à jouer sur le plan mondial.


Humblement, en tant qu'ancien DSI et nouveau consultant du numérique responsable, j'ai résolument choisi de m’engager, au bénéfice de mes clients, sur cette deuxième vague.

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